Après avoir découvert Miguelanxo Prado à travers son mythique Trait de craie, puis Proies faciles, deux bandes dessinées empruntées, il me fallait acquérir une œuvre de lui.
J'ai finis par acheter Ardalen et bien m'en a pris.
Une jeune femme cherche à retracer la vie de son grand-père, parti travailler à Cuba et puis disparu. Elle se rend dans son village reculé d'Espagne, où elle rencontre un vieil homme qui pourrait bien l'avoir connu. Mais sa mémoire est devenue un vrai plat de spaghetti.
Le dessin, toujours dans ce style unique utilisant crayon gras et peinture acrylique, m'a profondément touché. Miguelanxo partage du reste sur son blog des extraits de ses processus créatifs, qui montrent encore davantage son talent.
Comme dans toutes ses BDs, l'histoire se double d'une réflexion plus profonde, cette fois, sur la mémoire, ses méandres et ses inventions.
Une très belle BD. Découvrir


