Je referme le dixième et dernier tome des Passagers du temps, la série mythique de Paul Gillon et Jean-Claude Forest. J’en ai étalé la lecture sur plusieurs mois, savourant quelques tomes à chaque séjour chez l’un de mes fils à San Diego.
La Terre, menacée, hiberne et envoie dans l’espace un homme et une femme. Tous les cent ans, leur trajectoire les ramène à proximité de la Terre, jusqu’au jour où l’un d’entre eux est récupéré. Les Terriens sont alors attaqués de toutes parts par les Trasses, des rats extraterrestres dotés d’une intelligence redoutable.
Difficile à décrire tant elle est unique, cette série de space opera est un monument de la science-fiction des années 70. Le rythme est effréné, et l’action se déplace toutes les deux pages, apportant son lot de nouveaux protagonistes ou de nouveaux phénomènes. Je me suis laissé emporter par un style qui peut sembler désuet par moments. Le dessin est réaliste, d’inspiration américaine, et, comme dans pas mal de BDs de l’époque, il exacerbe le sex-appeal des héroïnes. Découvrir





